[indent]40[/indent]Il est des interdits parfois formels, et même légaux. C'est que le cas pour la production, distribution, et consommation d'alcool en Ascensus depuis le début du 20ém siècle. Pour autant, les pratiques vis a vis de l'alcool ont plusieurs fois évolué entre interdiction totale, laxisme, ou certaines formes de tolérances, selon les années.
[indent]40[/indent]Aujourd'hui, les petites productions locales et artisanales vendues discrètement sont tolérées par la police, sauf en Région Administrative toujours très zélée. Avec même un succès complet depuis plusieurs décennies, malgré des débuts catastrophiques. Cela grâce à une répression ciblée, des peines locales démesurées, et une surveillance généralisée des populations et importations régionales. Dans les autres régions, en l'absence de problèmes de santés ou décès liés à l'alcool frelaté, et tant que les apparences sont sauves, la police n'intervient pas. Il faut par ailleurs remarquer que, sa production étant réduite, elle ne constitue pas une activité a plein temps d'une part, et reste une boisson occasionnelle d'autre part. L'alcool est acheté très rarement, presque exclusivement pour les grandes occasions.
[indent]40[/indent]Ainsi, si la prohibition n'est pas effective, elle aura finalement permis de s'approcher des objectifs souhaités, faire de l'alcool quelque chose de rare au pire, déclinant, au mieux. Il aura toutefois pour cela fallu une longue phase d'erreur essais parfois tragique, et un adaptation des pratiques, tant de la part des autorités que des habitants.
[indent]40[/indent]Un autre exemple marquant, mais heureusement moins tragique, est le monopole médiatique de l'Etat. Si celui-ci s'est diversifié et que les directeurs sont nommés par les Conseils d'Administration plutôt que directement par l'Etat, les journaux clandestins ont toujours subsisté de manière plus ou moins éphémère. D'autant que la répression contre ces médias était globalement plus forte que celle contre l'alcool. Pourtant, quelques uns, peu distribués ont finit par être tolérés. Au départ jugés peu sérieux, peu crédibles, et donc peu menaçant, ils ont finit par relativement prospérer et faire partit du paysage médiatique Ascensuséen. Une répression contre serait désormais vu comme trop autoritaire. Toute cela tient au fait que ces quelques survivants ont respecter la culture de respect du pouvoir en Ascensus. Ce sont bien des journaux d'oppositions, mais ils encensent le Sénat. Utilisant les mots des Commissaires pour les dévoyer, utilisant des hyperboles, de l'ironie, de la flatterie, tournant les critiques autour du Sénat plutôt que sur lui voir les transformant faussement favorablement, aujourd'hui encore les Sénateurs se moquent des ces journaux et continuent de les ignorer avec un mépris réciproque.
[indent]40[/indent]En Ascensus, l’exception informelle peut parfois acquérir une plus grande importance que la règle formelle, quand celle-ci devient incompatible avec l'harmonie et la paix sociale. Mais ce nouvel ensemble devient alors une forte contrainte où les apparences doivent être sauves, et dont il devient donc difficile de s'extirper sans avouer un échec.