CONTEXTE
La question des armes de destruction massive (ou ADM) est de plus en plus présente sur la scène internationale et ce, pour une raison très simple mais particulièrement préoccupante: le nombre d'États étrangers désirant en posséder est croissant. Si, à l'heure actuelle, la Britonnie est la seule nation à avoir ouvertement tenté le développement de la bombe A, il est plus que probable que le Karmalistan se soit également lancer dans l'aventure ainsi que d'autres nations encore dissimulées par les ombres.
Cette situation est un prélude à l'apparition d'une classe d'États sur la scène internationale, une catégorie de nations qui seront capables d'agir librement, en faisant fi des souverainetés nationales et des conventions multilatérales. Face à cette prévision, il est nécessaire que la République du Shidao ne se laisse pas distancer au nom de principes, certes honorables.
Notre pays est - à l'heure actuelle - incapable de développer une arme atomique. Nos connaissances et compétences dans la physique nucléaire sont purement théorique, nous ne disposons d'aucune infrastructure permettant la recherche nucléaire, ... notre génie nucléaire est proche du néant. Ainsi, il est peu probable que la République parvienne à obtenir la bombe A avant qu'il ne soit trop tard, c'est-à-dire, avant que cette classe d'États émerge. Néanmoins, la bombe A n'est pas la seule arme de destruction massive. S'il est vrai qu'elle est sans doute la plus impressionnante, elle n'est pas la plus dangereuse.
En effet, ce titre revient sans aucun doute aux armes bactériologiques qui peuvent lancer des épidémies violentes. Mieux encore, celles-ci ont l'avantage - contrairement aux armes nucléaires - de ne pas détruire les infrastructures et d'être également moins onéreuses à produire. Hélas, à l'heure actuelle, notre pays ne dispose pas encore des compétences et connaissances nécessaires pour le développement de telles armes. Cependant, contrairement à la situation avec la bombe A, le développement sera plus rapide. Ainsi, il est possible que le Shidao parvienne à développer de telles armes et à en acquérir un stock suffisant avant que la classe d'États tant redoutée n'apparaisse. Mieux, cela nous permettrait d'en faire partie. A la demande du Premier Ministre, il a été demandé qu'une équipe de recherche hautement sécurisée soit mise sur pied afin de développer le plus rapidement possible de telles armes. Conformément à ses instructions, le Ju a débuté les travaux de préparation et de sécurisation du projet qui devrait débuter dans les prochains mois.
Il existe une troisième catégorie d'armes de destruction massive: les armes chimiques. Celles-ci sont également très dangereuses et ont l'avantage notable de pouvoir être développée par la République, celle-ci disposant de tout le génie chimique nécessaire pour en développer. Bien évidemment, il s'agit de connaissances et de compétences à la portée de tout État mais il est possible de développer des agents chimiques plus spécialisés et plus performants. Le développement de tels agents pourraient être envisagé dans le futur mais, à l'heure actuelle, si recherche il doit y avoir, celle-ci sera biologique.
Néanmoins, le Premier Ministre a exigé que des travaux préparatoires soient réalisés afin que notre pays puisse disposer d'un centre de production de charges chimiques qui pourront équiper des engins balistiques. Ce centre devra être - à l'instar du centre de recherche biologique à venir - extrêmement sécurisé et secret. Cette production doit rester secrète afin de pouvoir être révélée quand cela sera nécessaire, pour prendre par surprise nos ennemis ou les États qui - dotés d'un arsenal atomique - se prendrait à nous imposer leurs intérêts. Elle doit également rester secrète pour préserver la réputation et le juste combat de notre pays contre la prolifération de telles armes.
ORDRES
Le développement d'une arme biologique faisant l'objet d'un autre projet, des ordres spécifiques ont déjà été données aux équipes habilitées par le biais d'un autre document crypté. En conséquence, le présent projet ne concerne que la production de charges chimiques qui devra débuter - au plus tard - au mois de mars 2044.
Voici les ordres pour le Projet "Légère Brise":
- Recherche d'un site militaire pertinent et respectant les normes de sécurité requises.
- Recherche d'un personnel qualifié et pertinent, respectant les normes de sécurité requises, pour la gestion du site et pour la production.
- Recherche des outils et machines nécessaires pour une production industrielle des charges.
- Recherche d'un personnel de recherche, respectant les normes de sécurité requises, afin de définir les agents chimiques qui seront utilisés.