
Le Sharkala, surnommé "la yourte", symbole naturel du pays
La version actuelle de Simpolitique, la Version V, a été lancée le 10 Février 2020
Elle remplace la version IV qui existait depuis le 7 août 2016 et a duré 3 ans et 6 mois
Qui remplaçait la Version III du jeu qui existait depuis Juin 2009 et a duré 7 ans et 2 mois.
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Il s'agit là, incontestablement d'un chantage, promettant de lui ré-accorder le Salut dans le cas où il consentirait à une pénitence... politique. Célestin Sixte se permet ainsi de le juger « condamné au feu éternel avec Satan », et pour une faute qui n'en est pas une (dénonciation d'origine politique).Célestin Sixte a écrit :C'est pourquoi, par le jugement de Dieu Tout-Puissant, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, de saint Pierre, prince des apôtres et de tous les saints, et en vertu du pouvoir qui nous a été donné de lier et de délier au Ciel et sur la terre ce qui nous a été confié divinement, nous le privons, ledit Joshua Saavedra, avec tous ses complices de la Communion du Corps et du Sang de Notre-Seigneur, nous le séparons de la société de tous les chrétiens, nous l'excluons du sein de notre Sainte Mère l'Église au Ciel et sur la terre, et nous le déclarons excommunié et anathématisé, ainsi que le juge condamné au feu éternel avec Satan et ses anges et tous les réprouvés.
Je le dis aujourd'hui, en regard de ses actions et déclarations, Célestin Sixte n'a plus rien à envier à son prédécesseur Alexandre VI.« Vue extérieurement, elle est belle, leur église, avec ses ornements et ses dorures, ses brillantes cérémonies, ses vêtements magnifiques, ses candélabres d’or et d’argent, ses riches calices, ses mitres d’or, ses pierres précieuses ;… mais faut-il vous le dire ? dans la primitive église, les calices étaient de bois et les prélats étaient d’or : c’est le contraire aujourd’hui. »
Le Califat omeyyade a été fondé par Mu'âwiya Ier en 661, profitant de l'assassinat du quatrième calife rashidun, Ali, par des extrémistes kharidjites, pour s'emparer du pouvoir au Dar el-Islam. Mu'awiya, ennemi politique d'Ali, et donc des Califes bien guidés, fut accusé d'usurpateur par les vieux compagnons du Prophète ainsi que leurs descendants, et en particulier les muhajirs, dont le juste et vertueux Abu Dharr al-Ghifari. Là où le Califat rashidun prônait une exigence universelle d'ascétisme et l'égalité de tous devant Dieu donnant la primauté au converti musulman quelle que soit son origine, le Califat omeyyade, beaucoup plus permissif sur les mœurs (par exemple la tolérance vis à vis du vin, provenant de Cérulée), imposa le règne des tribus arabes. Ceux-ci, locuteurs de la « langue sacrée de Dieu », sont alors considérés comme une sorte de peuple-élu, chargé de guider le Monde. La prééminence claniste arabe va jusqu'à leur faire renoncer à leur devoir d'affranchissement des esclaves convertis. Non-moins graves est cette fâcheuse tendance qu'ont les gouverneurs arabes à dissuader toutes conversions à l'islam, afin de maximiser l'impôt récolté chez les seuls dhimmi, la jiziya. En clair, outre le statut de dhimmi qui touche officiellement les non-musulmans chrétiens ou juifs, est imposé aux convertis musulmans non-arabes, un statut informel d'infériorité, tous discriminés par leurs propres coreligionnaires arabes, lesquels concentrent richesses et pouvoir politique au nom d'un suprémacisme ethno-clanique.Deux grandes et puissantes monarchies constitutionnelles musulmanes marquéziennes.
Le Kars, pays désertique et plus grande nation arabe, berceau de l'islam et terre trois fois saintes, produisant les deux tiers du pétrole mondial. Thalassocratie tournée vers l'Occident : Dytolie et Cérulée.
Le Karmalistan, pays montagneux et plus grande nation turco-perse, cœur historique des Routes de la Soie et carrefour des civilisations, produisant les deux tiers de l'acier mondial. Puissance continentale tournée vers l'Est : Janubie et Ventélie.
Le premier donne l'énergie, le second donne l'armature. Le premier défend le capitalisme islamique, le second - le socialisme islamique.
Mais leur antagonisme historique semble avoir pour origine l'héritage califal. De même que le Kars, État arabe et libéral, se tourne vers l'Ouest, le Califat omeyyade (661-750), empire inégalitaire au profit des arabes, mais tolérant, fut particulièrement influencé par la culture romane. De même que le Karmalistan, État turco-perse et socialiste, se tourne vers l'Est, le Califat abbasside (750-945/1258), empire multiethnique égalitaire mais rigoriste, était sous l'influence de la culture persane.
Cette fitna entre Kars et Karmalistan puise ainsi ses racines jusqu'à la naissance même de l'islam politique.
Manat, la capitale économique chaïbani, au Nord Ouest du pays, est réputée par son cosmopolitisme cultuel : majoritairement chrétienne, s'y agglomèrent plus d'un million de catholiques, 900 000 nestoriens pour "seulement" 600 000 musulmans sunnites.
En pleine ébullition intellectuelle en ces temps de développement général et de crises internationales, Manat est victime d'une conjonction de facteurs, de contradictions, qui, telle une perturbation atmosphérique par le mélange d'un air froid en altitude et d'un air chaud en surface, annoncent un orage imminent.
A l'intérieur, la croissance naturelle (démographie) et le marasme économique, à l'extérieur, le développement des Nouvelles Routes de la Soie, la Guerre en Dranavie, les tensions extrêmes qui opposent la nouvelle Ligue d'Apamée, cette nouvelle force politique du christianisme oriental, contre l'Occident catholique, ou encore et surtout le risque de schisme à l'intérieur du catholicisme entre Papauté et archidiocèse westréen. Autant d'évènements auxquels les chaïbans chrétiens, très nombreux dans le pays, ne pouvaient pas restés insensibles.
D'une part, les Nestoriens, chrétiens orientaux des couches populaires chaïbanes, se revendiquant fièrement d'un héritage culturel proche des peuples syirs. Victimes de multiples discriminations et vexations, ils ne peuvent être qu'hostiles au régime chaïban pour sa corruption morale et son hypocrisie. L'Occident inspire chez eux une forme de fascination (progrès technique ou philosophique), mais aussi de dégoût et de révulsion (colonialisme/impérialismes). Certains sont séduits par le phénomène idéologique du socialisme islamique au Karmalistan, et proposent une version semblable pour le christianisme oriental. D'autres, parmi les plus miséreux, vont jusqu'à appeler à l'avènement d'un communisme chrétien.
D'autre part, les Catholiques, chrétiens formellement fidèles au pape, et surtout représentés par les catégories sociales les plus aisées dans le pays, ainsi que par la classe moyenne (la seule importante du pays) de la capitale économique chaïbane. Animés d'un « désir d'Occident », la plupart d'entre-eux sont violemment hostiles au régime politique chaïban, mais pour d'autres raisons que leurs adversaires nestoriens : du moins pour les plus fortunés, il est nécessaire afin renouer avec la prospérité et l'ordre moral, d'établir une démocratie libérale-conservatrice et capitaliste, sur le modèle du Dahar.
Chaque groupe confessionnel est lui-même divisé en clans politiques, entre communistes et sociaux-progressistes pour les premiers, entre « démocrates-chrétiens », libéraux-conservateurs et intégristes pour les seconds.
L'influence du Karmalistan, qui emprunte de plus en plus le territoire chaïban (à leur profit mutuel) dans le cadre des Nouvelles Routes de la Soie, est omniprésente.
Chaque groupe se positionne ou se comporte ainsi fréquemment en rapport avec les évènements de ce pays.